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Nouvelles acquisitions

Nouveaux trésors - Découvrez les œuvres entrées récemment dans les collections du Musée d'Ixelles


Le Musée d’Ixelles développe depuis plusieurs années une politique d’acquisition dynamique qui lui permet d’enrichir sa collection permanente. Elle est basée sur deux grands axes : l’achat d’art contemporain et la recherche d’œuvres lacunaires du panorama de l’art belge qui constitue l’ADN de notre institution. Une commission d’acquisition, composée de spécialistes de l’art des XIXe et XXsiècles – tant en photos, peintures ou affiches – se réunit annuellement ou bi-annuellement pour proposer et décider de ce qui entrera dans nos collections. 
 

Découvrez les 14 oeuvres d'art contemporain acquises par le musée en 2023 :


Tatiana Wolska, Untitled, 2022, Crayons de couleur et stylo Bic sur papier

Connue en Belgique et à l’international, Tatiana Wolska est une artiste belgo-polonaise. Sa pratique se porte sur le dessin et la sculpture. Pratiquant le dessin libre, exempt de mesures ou de dessins préparatoires, elle permet à son inconscient de guider sa main et explore ainsi les « frontières de l’abstraction, de l’invisible et de l’intériorité».

Les œuvres de Tatiana Wolska sont parcourues de formes sinueuses, étranges et organiques qui évoquent indéniablement le vivant.
 

Nel Aerts, The Rise, 2017-2020, Acrylique, papier et textile sur bois

Nel Aerts est une artiste anversoise dans le courant néo-naïf, qui a de nombreuses expositions personnelles à son actif, en Belgique et à l’étranger. Son travail porte sur le « regarder et être regardé », le regard sur soi et le regard du spectateur sur elle.

L’humour et l’irrévérence font partie de sa patte artistique mais ils n’empêchent pas à Nel Aerts d’intégrer une grande émotion dans ses œuvres ainsi qu’une réflexion plus profonde sur des problèmes existentiels, sur les blessures du moi et ses vulnérabilités. Son univers est cohérent, coloré et réflexif.
 

Stephan Balleux, Fallen, 2023, Huile sur toile

Stephan Balleux est un artiste belge qui vit et travaille à Bruxelles. Son travail a été exposé à de nombreuses reprises en Belgique et à l'étranger. Au travers de son univers cohérent et diversifié, il joue sur l’appropriation d’images photographiques ou cinématographiques existantes.

L’œuvre 𝐹𝑎𝑙𝑙𝑒𝑛 fait partie d’un ensemble de quatre toiles qui sont des variations autour du personnage d’Elisabeth Thalmann, incarnée par l’actrice Charlotte Rampling dans le film 'Les Damnés'. Cette dernière, entourée de différents oiseaux, porte un regard mélancolique. L’œuvre, selon Stephan Balleux, exprime « l’expression contradictoire d’un sentiment féerique et dramatique ».
 

Lionel Estève, Untitled, 2020, Papier découpé et pastilles autocollantes

Lionel Estève est un artiste français (Lyon) qui vit et travaille à Bruxelles. Il questionne le perceptible et l’imperceptible, le 𝑣𝑜𝑖𝑟 et le 𝑒̂𝑡𝑟𝑒 𝑣𝑢. Il joue avec l’espace, la couleur, les formes, les matières afin de rendre visible les perceptions sensorielles de ces éléments. Dans ses œuvres, Lionel Estève utilise du dessin et de la sculpture et il fait aussi de l’installation.

L’œuvre acquise présente un ensemble de franges constellées de points de couleur qui forme une composition fascinante et intrigante.
 

Michaël Matthys, Duo de femmes n°5, 2022-2023, Dessin au fusain sur carton museum

Michaël Matthys est un peintre, graveur, dessinateur provenant de Charleroi. Une série de ses œuvres, dont 𝐷𝑢𝑜 𝑑𝑒 𝑓𝑒𝑚𝑚𝑒𝑠 𝑛°5 est issu, est basée sur le roman « Au cœur des ténèbres » de Joseph Conrad, qui parle du voyage de l’auteur au Congo. L’œuvre est retranscrite au travers de plusieurs centaines de dessins au fusain.

Tout ce travail de recherche sur le Congo est lié à un autre travail de recherche sur l’histoire de la région de Charleroi. L’atmosphère de cette série est sombre et très prenante mais représente une partie importante de l’histoire de la Belgique.
 

Virginie Bailly, Le corps Disloqué P13 (Maelbeek 3), 2018, Peinture à l'huile et technique mixte sur toile
 
Virginie Bailly est une artiste bruxelloise avec de nombreuses expositions à son actif. Elle a un univers très graphique, qui semble complétement déconstruit. Toutefois, dans la déconstruction formelle, se situe une réflexion extrêmement poussée et méticuleuse.
 
L'œuvre acquise fait partie d'une série de trois tableaux dans lesquels Virginie Bailly a incorporé, avec son propre regard, les attentats du métro de Maelbeek.


Xavier Noiret-Thomé, Tournesol, 2015, Peinture acrylique, spray acrylique et polymère sur toile
 
Xavier Noiret-Thomé est un artiste plasticien reconnu internationalement. Il expérimente plusieurs techniques et les mélangent au sein de ses œuvres qui deviennent des « objets-sculptures ». Parfois abstraites, parfois figuratives, ses œuvres associent des « moments de vécu et des images de son environnement ».
 

L’œuvre acquise est dotée d’une sorte de #toile argentée au centre de laquelle se trouve un bouchon d’évier. Cet élément fait sans aucun doute référence à la production artistique de Marcel Duchamp tandis que le motif de la toile fait penser à la production d’Andy Warhol.

 

Marianne Berenhaut, Le Séchoir (Vie privée series), 2003, Séchoir en bois, feuille de plomb, ouate, coton
 
Marianne Berenhaut, artiste belge, base sa création sur la récupération d’objets « laissés-pour-compte ». Elle les laisse vieillir et les utilise quand la bonne combinaison se fait sentir. Elle a beaucoup questionné dans ses créations la trace de l’absence et de ce qui est laissé. Survivante de la Shoah, elle intègre pleinement les problématiques de l’absence, du traumatisme et de la mémoire.
 
Dans sa série ‘Vie privée’, dont l’œuvre acquise est issue, elle propose une entrée dans la vie domestique et intime de l’objet. L’œuvre 𝐿𝑒 𝑆𝑒́𝑐ℎ𝑜𝑖𝑟 joue, par la disposition du tissu, sur les effets de rempli et de vide qui évoque l’absence et ce qui reste après la disparition.

 

Isidore Verheyden, Portrait d’Anna Boch, 1884, Huile sur toile
 
Cette œuvre lie deux artistes des collections du Musée d’Ixelles qui ont marqué l’histoire de l’art belge : Isidore Verheyden et Anna Boch. Le portrait d'Anna Boch a été peint par Isidore Verheyden en 1884. Ce dernier est un grand peintre belge, précurseur du Luminisme. Il faisait des portraits, des paysages et des natures mortes. Il a notamment peint plusieurs portraits d’Anna Boch qui était son élève.
 
Isidore Verheyden appartenait au groupe des XX, cercle artistique avant-gardiste fondé à Bruxelles en 1883. Femme artiste-peintre, Anna Boch a participé au mouvement impressionniste.
 
 
Jean-Baptiste Bernadet, Untitled (Fugue), 2021, Huile sur toile
 
L’artiste Jean-Baptiste Bernadet propose des peintures sérielles aux tons dégradés évoquant la lumière et le paysage. L’aspect onirique et coloré de ses peintures ouvre sur des mondes singuliers dans lequel chacun peut projeter son propre regard pour mener ses propres introspections.

Ces œuvres hypnotisantes proviennent de la recherche de Jean-Baptiste Bernadet sur l’essentialité de la peinture en termes de couleur, de lumière et de forme. Il a acquis au fil des années une grande reconnaissance au travers de nombreuses expositions, notamment internationales.
 
 
Lucia Bru, (trois) 3 éléments, 2021, Papier et porcelaine 
 
Lucia Bru est une artiste bruxelloise, Ses installations sculpturales sont un dialogue délicat entre la vulnérabilité de l'objet nu et l'espace environnant dans lequel il tente de trouver sa place. La notion de cohabitation et de pureté de la forme est importante dans son travail.

Les matériaux sont inertes mais en jouant sur les proportions, elle instille une forme de dynamique. La forme, la matière, les proportions coexistent et interagissent entre eux afin de créer une nouvelle dimension et un nouvel espace.
 
 
Tina Gillen, HEAT II, 2022, Acrylique sur toile     
 
Tina Gillen est une peintre active depuis la fin des années nonante. Son travail questionne la relation entre les êtres humains et leurs lieux de vie, qu’ils soient naturels ou construits. Elle réfléchit au devenir du monde qui nous entoure et à notre relation avec lui dans un contexte dans lequel les phénomènes climatiques nous échappent. Elle part de motifs ou d’atmosphères provenant d’images photographiques pour former des compositions entre abstraction et figuration, qui véhiculent une certaine tension, un sentiment d’étrangeté.

Ayant de nombreuses expositions à son actif, Tina Gillen a produit cette œuvre dans le cadre de son exposition HEAT.
 
 
Benoît Plateus, The Pale Green Oyster, 2022, Peinture à l'huile et collage sur toile      
 
Artiste belge reconnu internationalement, Benoit Plateus évoque, à travers ses peintures,  les images qui se créent sous nos paupières, des souvenirs flous dont certains détails persistent. Il réfléchit à la libération de l’image et à l’essence des choses, et tente de défaire l’image pour nous amener à une nouvelle vision de l’objet, dans ce cas-ci l’orchidée, en saturant, agrandissant, déformant des détails afin d’ouvrir un nouvel espace de réflexion.». 

L’œuvre acquise fait partie son exposition  « 7 Hz » qui désigne une unité de mesure d’ondes mais également l’intensité des ondes thêta émises par le cerveau humain lors d’un état de conscience lié à une profonde relaxation.
 
 
Jan Vercruysse, Eventail  2, 1987, bois laqué et bois doré
 
Jan Vercruysse est considéré comme un des artistes conceptuels européens les plus influents. Ayant testé les portraits photographiques avant de se tourner vers la sculpture, il travaille principalement en série. Ses œuvres ne sont pas faciles à déchiffrer.

Ces énigmes sont composées de cadres vides, de socles sans objets, de pièces étroites, d’éléments qui évoquent des architectures, des meubles ou encore des formes d’intérieurs, … L’artiste tente, à travers ses œuvres, de créer des « espaces sacrés » dans lesquels l’art ne se réfère qu’à lui-même.

 

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